Nous voila donc partis dans un bus à la bolivienne,
c’est-à-dire le « rien inclus » :
- sans confort :
sièges durs qui font mal au cul et non inclinables
- sans WC avec une pause pipi nature toute les 3 heures
- sans snack
- sans ceinture de sécurité
- sans WC avec une pause pipi nature toute les 3 heures
- sans snack
- sans ceinture de sécurité
- sans rainures sur les pneus
- sans roulement : un unique chauffeur
- sans répit de l’esprit : des arrêts pour ramasser les passagers tous les 20 minutes, donc ouverture de la soute, il faut descendre à chaque fois pour vérifier qu’on nous pique pas nos sacs
- sans système de ventilation donc une très forte odeur
- AVEC MUSIQUE A FOND TOUT LE TRAJET
- sans roulement : un unique chauffeur
- sans répit de l’esprit : des arrêts pour ramasser les passagers tous les 20 minutes, donc ouverture de la soute, il faut descendre à chaque fois pour vérifier qu’on nous pique pas nos sacs
- sans système de ventilation donc une très forte odeur
- AVEC MUSIQUE A FOND TOUT LE TRAJET
On commence à être bien rodés à ce genre de bus après 3
semaines, donc ça se passe très bien !
On débarque à 2h00 du mat à Villamontes (voir la carte
« notre itinéraire en direct »), terminal à ciel ouvert. Ça tombe
bien, la correspondance est à 3h30 ! Après avoir confirmé avec un papi du
coin et à un flic si notre bus passe bien par-là, on rassemble toute notre
patience et on attend dans le froid pendant 1h30.
Courage, il y en a pas pour longtemps |
Vers 4h00 toujours pas de bus en vue… On se les gèle bien
fort… alors on décide de sortir la bouteille de vin qu’il nous reste. On expérimente
VIE MA VIE DE CLOCHARD à picoler du
rouge au goulot à la gare au beau milieu de la nuit :p
Mais on
assume, car ça donne réellement l’impression de chauffer un peu. Sachant que la ponctualité n’est pas le point
fort des compagnies boliviennes, on patiente encore jusqu’à 7h, sur un banc,
avec les duvets par contre car la température continue de baisser.
(on a pas pris de photo, on faisait trop pitié)
C’est vers 8h quand les chiens et les oiseaux se réveillent,
que les magasins autour ouvrent qu’on perd tout espoir. Les agences ne savent
pas nous indiquer le bureau de la compagnie mais nous avons un numéro de téléphone.
Le « centre de llamadas » n’a pas de téléphone à disposition et les flics
non plus… (on y croit moyen). On arrive à se dégotter un tel et on ne capte pas
un traitre mot de ce que nous raconte le
mec. Nous le rappelons et lui demandons de ramener sa poire et plus vite que
ça !!
C’est Casimodo en personne qui fait son apparition et qui
nous apprend que :
-
Le bus ne passe pas le lundi (évidemment on est
lundi)
-
Il ne passe pas par ce terminal
Il passe à 2h et non 3h30
-
Il est « normal » c’est-à-dire tout
pourri et non cama
-
Nos réservations ne lui ont pas été confirmées par
la meuf de l’agence donc théoriquement on avait
pas de place
-
Nous n’aurons pas de réservation pour le
prochain passage demain 2h00 du mat tant que l’agence
qui nous a vendu le
billet n’aura pas payé
-
Et cerise sur le gâteau (le coup fatal) il ne va
que jusqu’à Asuncion, la capitale du paraguay à
6 heures encore d’Iguazu.
Voilà, on a payé 70 euros pour ce
billet et il n’en vaut que 30 maxi et on nous a complétement menti sur le
voyage !!! CABRONES DE MIERDA !!! Pendant 3
minutes on traite tous les Boliviens du monde mais notre bon sens revient très
vite.

Casimodo nous confirme qu’il a la
thune mais on devient super parano, on se dit que rien n’est gagné et on se
demande si on aura un jour ce put*** de bus.
On flâne jusqu’à l’heure du diner
pour lequel on a prévu de se faire plaisir, parce que oui, on le mérite
bien : une BIG TRANCHE DE VIANDE A LA PARRILLA pour 5 euros chacun avec
buffet salade à volonté ! « C’est la fête » comme dirait notre
ami chandelier (amateurs de Disney je vous salue).
A 1h00 on se réveil difficilement
pour retourner dans le froid attendre le bus (pour changer), on n’y croit
encore qu’à moitié. Mais à 2h, contre toute attente, le bus pointe le bout de
son nez !!! On crie victoire et on est heureux comme des enfants à noël
(comme quoi en Bolivie, les priorités changent vite) et même si les WC sont
détraqués, que ça pue la merde dans tout le bus, qu’on en a pour 15 heures, on
a le smile :)
on peut continuer notre périple et quitter cette ville de bossus !
Bye bye les aventuriers de la
poisse et bonjour les aventuriers du bonheur !!
La vie est dure pour les voyageurs même ceux du bonheur !! bon repos à vous avant la prochaine étape. bizoux
RépondreSupprimerC.L
c'est ahurissant ! vous semblez avoir perdu votre ange gardien !!! je t'interdis, Marion, dorénavant, de me dire que tu as froid, quand tu viendras à la maison, et tu as de la chance, qu'on habite plus la haute savoie !!!Xavier, un peu forcé le sourire sur la dernière photo, non?
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