De retour à Tupiza après ces 4 jours de paysages magnifiques, nous enchaînons direct cash moustache glace à la pistache sur un bus de nuit pour Tarija, notre dernière destination bolivienne (ohhhh nooon).
Iglesia San Roque |
Tarija
se situe dans le sud-est de la Bolivie, on espère
pouvoir de là-bas prendre un
bus qui traversera le Paraguay
pour nous amener aux chutes d’Iguazu (nous
sommes
jeunes et naifs).
Après une nuit de plus dans un bus relativement dépravé,
nous arrivons à 4h du matin à Tarija… Horaire fortement
agréable surtout qu’il
fait un froid de canard, que tous
les hôtels sont fermés avec personne qui ne
répond quand
on sonne. On termine par trouver un truc « cher et
miteux »
qui nous permettra de
dormir un peu.
Le lendemain matin, on part directement en quête d’un
hôtel
afin de ne pas passer une nuit de plus dans ce taudis.
C’est là qu’on va se
rendre compte que les prix ont doublé
par rapport au reste de la Bolivie,
probablement car on
nous sommes proche de la frontière argentine.
Après avoir
visité un « hotel » qui ressemblait plus à des chambres d’hôpital en
plein cœur de la sibérie (5 lits en fer, les murs bleus avec la peinture qui
s’effrite etc etc..), on décide d’augmenter le budget à 10€/pers pour prendre
un hôtel bien douillé avec un petit déjeuné buffet de luxe (on vient quand
même de passer 3 nuits à 4°!).
Une fois installés, on part à la découverte du centre-
ville. Tarifa se révèle être une ville assez paisible avec quelques places
entourées de terrasses de bars qui rappellent un peu le sud de la France.
Plaza de Luis de Fuentes y Vargas |
On se
trouve une petite laverie pour laisser tout notre linge et on se réserve un
tour des 3 meilleures caves à vin de la région pour le lendemain matin 9h (oui
c’est un peu trash le rouge à 10h du mat’ mais on avait pas le choix…).
Le Mercado central qui s'agite à l'heure du déjeuner |
Le jour suivant, départ 9h avec notre chauffeur et nous,
rien que nous (chaque fois qu’on prend un tour on se retrouve que tous les
deux…) direction la première cave. Il nous informe pendant la route
que 2 des 3 caves qu’on devait visiter sont exceptionnellement fermées (ça
commence bien, c’étaient les plus réputées !) mais pas de panique on va
en voir deux autres.
On arrive à la première cave, une femme nous fait la visite,
c’est assez petit, ils ont tellement pas de vignes qu’ils doivent acheter du
raisin à des producteurs de la région. La visite dure 15 minutes, puis place à
la dégustation.
Premier problème, il faut payer la bouteille qu’on déguste,
ils ont pas bien compris le sens du mot « dégustation » les mecs.. On
explique au chauffeur qu’ayant déjà versé pas mal de sousous pour le tour on
allongera pas un rouble de plus. Il nous prend une bouteille d’environ 2 euros,
la moins chère.
Le type sort la bouteille du frigo (le vin à 10°), nous sert
dans des verres à champagne et se casse.
Paye ta dégustation, on aura pas une
seule info sur le vin à part le prix. La bouteille étant payée on l’embarque,
on trouvera bien un moment plus tard pour la boire, et on file vers la
prochaine cave en espérant que celle-là n’était qu’une faute de parcours.
Des vignes à 1900 m d'altitude |
La deuxième cave s’avère ne pas être une cave du tout mais
un magasin… Heureusement la fille est sympa, nous fait goûter une confiture
d’abricots accompagnée d’un petit blanc semi-moelleux qui nous séduit, on
repart avec une bouteille.
Dégustation vin blanc VILTE + confiture d'abricot |
Direction la dernière cave, le chauffeur sensé nous ramener
à 13h voit qu’il est seulement 10h30 et tente de gagner un peu de temps pour
justifier le prix du tour…
La dernière cave est tout simplement la plus pourrie. Le
site est sympa, mais personne ne nous fait la visite donc au bout de 10 min à
se balader on passe à la salle dégustation. Un grand type genre le méchant aux
dents en fer directement sorti d’un film de james bond est là et nous enchaine
des verres de rouge, blanc et rosé qui doivent être similaires à un bon verre
de villageoise.
Caves Casa Vieja |
Ils sont tous très sucrés, on ne distingue pas le blanc du
rouge (peut-être qu’on commence à être un petit peu pétés aussi !) Le vin
est tellement infect qu’on coupe court à la dégustation en renonçant aux deux
derniers « vins ».
Bilan de l’opération, encore une fois on s’est retrouvé avec
un tour relativement pourri (2 sur 3 c’est pas mal !). Déjà que par défaut
on essai tant que possible d’éviter les tours, là on prend la décision que ça
sera le dernier ! On repasse à l’agence pour lui dire que c’était
franchement de la merde, elle s’excuse mais cette fois on ne récupère pas de
pépettes.
De retour à Tarija, un peu pompette quand même, on décide de
récupérer notre linge puis de rentrer à l’hôtel. Et là, surpriiiiiiiiiiiiiiiise, la
laverie est fermée le samedi après-midi et n’ouvre que le lundi !! On est mal
car on a laissé 90% de notre linge et on veut partir le dimanche pour le
Paraguay… On se marre bien étant donné la situation :p
Après plusieurs tentatives infructueuses, on arrive à les
joindre par téléphone (ils ont laissé le numéro de leur domicile sur la
facture) ! Ils viendront à 7h à la laverie, on pourra finalement récupérer
le linge ! OUF ! On est bien tintin, on ne portera pas nos pantalons
dégueus et le même tee-shirt jusqu’au bout du séjour !!
Le jour suivant, on est allé flâner au bord d’un lac en
retrait de la ville, manger des tamales (la pâte de maïs servie dans une
feuille de maïs) et goûter une dernière fois à l’ambiance de la Bolivie
profonde.
Lago San Jacinto |
Prochaine étape, trouver un moyen de nous rendre à Iguazu
depuis Tarija sans redescendre en Argentine pour gagner du temps. On trouve
comme par magie dans la gare de bus un bureau d’une compagnie argentine qui
vend des billets pour Iguazu !! Dieu existe !!
Voici le plan : on doit descendre du bus vers 2h du
matin dans le village de Villamontes, Bolivie et vers 3h30 passera le bus pour
nous emmener à Iguazu, Argentine, avec une traversée du Paraguay entre les deux (voir itinéraire en direct si vous vous situez pas). Comme on est des warriors, on peut attendre une petite heure
dehors dans le froid si c’est pour arriver à Iguazu directement ! On
repart les billets en poche et bien contents de ce petit plan en or alors qu’on
pensait devoir galérer beaucoup plus !
NOTE POUR L'AVENIR : ...RIEN N’EST SI FACILE EN BOLIVIE…
L'aventure continue! donnez nous vite la suite!
RépondreSupprimerC.L
mes pauvres chéris ! du froid du mauvais vin, tout l'inverse de nous!!!
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