Les chutes d’Iguazu (côté argentin)

Les chutes d’Iguazu constituent la 3^ème et dernière grosse étape de notre voyage après le glacier Perito Moreno et les ruines du Machu Picchu.

Quelques infos : le rio Iguazu se divise en de nombreux cours d’eau pendant sa descente vers le fleuve Parana. Ce sont ces cours d’eau qui alimentent les chutes d’Iguazu étendues sur plus de 2km. Elles sont séparées les unes des autres par des récifs cachés et hautes de 80 mètres. 

Pour voir les chutes, on peut se rendre du côté brésilien et/ou argentin. Etant donné que nous sommes un peu "d'just" en temps (et en argent, le blog n’étant pas sponsorisé) nous décidons de ne voir que le côté argentin qui est réputé pour être le plus joli et impressionnant des deux.

Nous voilà donc une nouvelle fois levés aux aurores après une courte nuit de 5 heures. Après un petit déjeuné très sommaire, on saute dans le bus direction le parc d’Iguazu !

 A l’entrée du parc, ça fait un peu Eurodisney avec le petit train, les boutiques à souvenir (et le prix du billet car tata Josiane n'y travaille pas). On décide de commencer par aller voir les chutes depuis la passerelle du haut, puis celle du bas pour terminer par la Garganta del diablo (oui encore le diable, il est partout).

Au fur et à mesure que l’on s’approche des chutes, le bruit de l’eau commence à se faire entendre de plus en plus..la pression monte, on sent l’énormité du lieu sans encore y être arrivé.

El salto de los dos hermanos

Une fois sur place, ce qu’on ressent dépasse tout ce qu’on a pu imaginer. La taille, la puissance et le bruit des chutes constituent le spectacle naturel le plus impressionnant qu’on ait pu voir dans notre courte vie ! A perte de vue, des milliers de litres d’eau se déversent chaque seconde, au coeur de la jungle. 

Une fois cette première approche complétée, on continue notre chemin en tentant d’éviter les groupes de 50 japonais. 

 On se rend sur les passerelles qui permettent de voir les chutes depuis le bas. Le spectacle est encore plus impressionnant et humidifiant ! 

 

Nous engloutissons nos empanadas (eh oui, retour en Argentine oblige) et n’étant là qu’une fois dans notre vie probablement, on se paye le luxe d’un tour en zodiac au pied des chutes. Au programme, séance photo puis douche complète ! 

 On a naïvement pensé que les sacs poubelles allaient nous maintenir au sec...

 On s’approche tellement des chutes qu’on est complètement trempés des pieds à la tête, la puissance de l’eau nous empêche quasiment d’ouvrir les yeux c’est vraiment sensationnel ! Vous l’imaginez, on a pas pu prendre de photos du moment et le DVD n’était pas accessible à tous les portemonnaies ;)

 Après une rapide séance de semi-séchage au soleil, on continue notre petit périple vers la dernière étape de la visite (et la plus ahurissante), la garganta del diablo (la gorge du diable).

 

On prend le petit train qui nous amène à quelques kilomètres du site.

 

En arrivant sur place, nous qui croyions avoir déjà tout vu, restons totalement hallucinés devant ce spectacle. L’eau coule encore plus en abondance que sur les autres parties des chutes et tombe dans des profondeurs obscures : la vapeur qui s’en dégage empêche d’apercevoir le pied des chutes, du coup on voit l’eau disparaitre dans un nuage brumeux…

 On a tenté de faire quelques photos mais elles ne rendent une fois de plus pas 10% de la réalité, vous devrez donc faire le déplacement (et on reviendra avec vous comme ça).

                                        
 Après en avoir pris plein les yeux et les oreilles, on trace direction la ville de Puerto Iguazu où on espère arriver à temps pour récupérer nos affaires à l’hôtel et prendre un bus de nuit pour notre prochaine destination, l’Uruguay.

C’est avec succès que s’effectuera cette opération, et à 18h précises, nous embarquons pour 12h de trajet (la 3^ème nuit dans un bus en 4 jours). Cela dit, étant en Argentine, le bus est douillé et on dormira à points fermés !

Après deux petits changements (on vous passe les détails), 24h plus tard nous voilà arrivés à Montevideo (capitale de l’Uruguay), on est sales, on est épuisés mais on est arrivés !!