lundi 30 avril 2012

Arica - Parc National LAUCA

C'est sur un petit air de Shakira que nous partîmes dans notre beau 4X4 polluant gris métallisé en direction du Parque National Lauca.


Notre premier arrêt : le marché de fruits et légumes. Mangue, bananes, tomates,prunes en forme de tomate cerises et olives en poche, nous nous sommes réellement mis en route, blindés de vitamines mouaiiiii  !!!


Sur la route, les flancs des collines sont jalonnées de hiéroglyphes et pétroglyphes (et tout-ce-qui-se-finit-par-glyphe) Apparemment on ignore presque tout sur leurs auteurs et leur signification, sauf un peut être...


On continue avec un peu de culture-confiture, nous avons visité un musé exposant les plus vieilles momies du monde appartenantt à la culture Chinchorro (7000 à 1500 ans avant JC). Du coup, plus besoin d'aller en Egypte (ça s'est fait). Le plus impressionnant c'est leur rite funéraire. Les mecs, en -7000 avant JC ils se préoccupaient limite plus des défunts que des vivants afin qu'ils continuent un peu à vivre parmi eux, même après la mort. Les corps étaient éviscérés, la peau retirée pour être mélangée à de la peau de pélican (un truc comme ça), puis les squelettes remplacés par des bâtons, et le visage couvert par un joli masque. Ils les transformaient en véritable petite œuvre d'art. Certes, c'était un peu macabre comme visite, mais intéressant.


 Puis on sillonne la Valle de Lluta : un décor désertique fait de dunes et montagnes composées de roches, de pierres et de sable, puis tout d'un coup tu comprends pas pourquoi, c'est tout vert, des arbres, des plantes et des cultures...alors qu'il ne pleut jamais dans ces régions ! Pourquoi ? ben apparemment les paysans ici sont super fortiches. 



C'est pas le tout les choux, mais on a un peu faim. Après la culture, pourquoi pas un petit bain de spiritualité ? Nous nous sommes arrêtés dans le village ECOTRULY fondés par des gens tout calmes, tout souriants, rasés avec une pitite tresse, parlant d'amour, d'harmonie, priant à tout heure. Vous les avez reconnus ?? Non ? Ils sont végétariens, vivent en autarcie, et s'enferme dans des petites cases avec de la fumée d'herbes pour s'ouvrir l'esprit ! Toujours pas ??  C'est la secte Hare Krishna !! 



Moyennant une somme raisonnable, ils nous ont préparé un repas végétarien plutot copieux et très savoureux ! Si bon que Xavi refuse catégoriquement de partager avec les 4 chats qui mendient à nos pieds. On le changera pas, c'est l'ami des chiens, pas des chats.

 

Après on parle un peu avec un mec histoire de pas faire les mecs qui débarquent avec leur gros 4x4, bouffent et se cassent. On achète même un journal sur la "Révolution de la cuillère" (je vous mâche pas le travail cette fois ci, à vous de chercher un peu non mais oh !).


Arrivés à Putre juste à temps pour admirer un beau couché de soleil.





Petit détail qui tue : on est à 3500 m, la nuit le thermomètre descend en dessous de 0 et il n'y a pas de chauffage. On comprend très vite quand on constate la présence de 4 couvertures sur le lit ! Alors on s'habille chaudement et on se faufile dans les duvets en espérant que le volcan ne se réveille pas pendant la nuit !


En pyjama !
Après une nuit ou nous rêvons tous les deux que nous nous étouffons (eh oui, l'oxyène manque déjà à cette altitude, on a le souffle court en permanence) on part "à la fraiche" pour le Parque National, le visage tout bouffit à cause de l'altitude (Bouboule, le retour !!) car on atteint les 5000 m. Et là, c'est  volcans (Parinacota : 6342 m, Pomperaye : 6 240 m) et animaux à gogo !! 


De gauche à droite : Pomeraye et Parinacota
                                

 

   
                                    Le lapin - écureuil    : Viscaches


Le majestueux vigogne

Les curieux lamas !
On souhaite gravir le Cerro Guane Guane un sommet d’origine volcanique de 5095 m afin d'atteindre un point de vue panoramique sur le parc de Lauca avec ses lagunes altiplaniques.  Mais on ne trouve pas le chemin... Au village de Parinacota, on rencontre Alex, un espagnol de Leon très sympathique qui nous propose de faire "l'ascension" avec lui le lendemain matin. CHALLENGE ACCEPTED.
 
Retour à Putre, autre nuit en mode esquimau dans un igloo (avec un nouveau bonnet !!!) et levé avant le soleil. Un petit chilien (c'est un pléonasme) nous demande de le déposer à son boulot, c'est sur notre route.OK... Mais après 30 minutes d'attente, on s'arrache parce qu'Alex et le cerro guane guane nous attendent aussi ! Pour éviter les problèmes, on décide d'annuler la visite des sources thermales où travaille le mec...on sait jamais.. Place au sport !


Grossier schéma de notre itinéraire
Et on commence à grimper...au début c'est une petite pente douce, on papote avec Alex, tout va bien, c'est easy good job !

La ballade des gens heureux
 Mais après 40 minutes, on s'approche des 5000m et l'air commence à manquer, on est essoufflé à chaque pas, j'ai un peu envie de vomir, la vue se brouille, en gros, le mal de l'altitude se réveille !!  Super, il reste juste 2h30 d’ascension et le pire est devant nous ! 

Une pause avant la dernière ligne droite

Une autre pause :p

Une bonne descente devant une bonne pente
 Mais on est les GRIMPEURS DU BONHEUR et on continue avec des petites feuilles de coca plein les joues. A la fin, c'est 3 pas en avant, une pause de 30 secondes etc..les 100 derniers mètres c'est une pente très abrupte de petits graviers, il faut s'aider de nos mains pour continuer à monter. Et Alex tout frais comme un gardon qui nous attend, tidadidada, qui nous motive "Allez, plus que 100 mètres".  Heureusement, il est géologue et durant nos nombreuses pauses, il s'occupe en observant les cailloux !


ça grimpe !

WE DID IT !! Victoire !!
Au sommet, on fait le bruit d'une armée de phoques quand on respire mais c'est une vue imprenable sur le parc qui s'offre à nous... 



30 min de pause, un sandwich, un verre d'eau et on redescend...
Etant donné l'inclinaison de la pente de graviers on décide de redescendre par un autre chemin, en longeant la cime de la montagne. Le chemin est plus long mais la pente bien plus douce




C'était une chouette expérience, et on s'est rendu compte qu'en fait, l'oxygène c'est bien utile dans la vie !

Retour à ARICA avec Alex, et on décide de fêter notre exploit du jour (pour nous, car pour lui c'était un peu une petite ballade digestive du dimanche). 

    

Cinq pichets de bière plus tard, il est directement 5h du mat, on est heureux, on est pétés, AU LIT !

Demain départ pour le Pérou !























mercredi 25 avril 2012

Arica Beach

Arica, la ciudad de la primavera eterna (la  ville ou il ne pleut jamais et que du coup les toits sont en papier maché)

Notre voyage vers Arica n’a pas été des plus reposants.. Petit rappel, nous nous étions levés le matin à 3h30 pour aller voir les Geysers (les grosses fumées de prout de la terre qui sortent du sol). Suite à cette longue journée une nuit de bus nous attendait. Suivant les bons conseils de la vendeuse de billets de bus, nous avions choisi les places tout devant (pour avoir la place d’étendre nos jambes et avoir le privilège de pouvoir observer le lever du soleil sur mer lors de notre arrivée à Arica au petit matin).

Première surprise, nos places sont celles pour lesquelles il y a le moins d’espace pour les jambes, on passera notre nuit les jambes pliées comme on peut.. on s’en remettra. Suite à une courte nuit, on arrive sur Arica à 7h du matin.. soit une heure avant la prévision.. pour la vue spectaculaire il faudra repasser vu qu’il fait encore nuit ! Merci les bons tuyaux ! Etant donnée l’heure on décide de prendre une petite boisson chaude dans le terminal de bus en attendant le levé du jour.. Le thé servi dans la tasse « France 98 » fut apprécié à sa juste valeur !

Merci de votre indulgence, 7h sortie de bus, mal dormi, pas lavé et pas rasé..

Suite à quelques tentatives infructueuses pour avoir une chambre nous terminons notre chemin dans l’auberge la plus stylée de la ville selon le guide. Le prix de la nuit est plus cher que la moyenne mais la qualité est là !
C’est l’auberge de la tatasserie ! 4 femmes de ménage qui frottent en permanence, un petit déjeuner copieux servi comme à l’hôtel,  chambre double douillette avec salle de bain, très bon lit, deux terrasses avec transats, bref le grand luxe niveau auberge de jeunesse !!

                        
Arica est une ville en bord de mer (Océan Pacifique) avec des vagues assez réputées pour pratiquer le surf. Notre séjour à Arica se résume au repos, petites ballades dans le centre et quelques heures de bronzette à la plage, admiration de couché de soleil sur la mer etc etc... De temps en temps ça fait du bien aussi. On reste 2 jours sur place.

                                                       Escale sous les cocotiers

                                             Premier bain dans l'océan Pacifique

 
Le couché de soleil vue de dos

 
Sunrise sur la plage d'Arica 

          
              La statue du libertador                                           Cathédrale de Gustave Eiffel

                                                               Petite fête locale

Le véritable but de notre présence à Arica est d’aller visiter le parc national de Lauca (eh oui encore un parc), dominé par le volcan Parinacota 6348m

Le proprio de l’hôtel, en bon tatasse a créé des petits prospectus pour les touristes avec les choses à voir dans la région, le kilométrage entre chaque point, de petites photos miniatures, les bons restau sur la route et les a fait imprimer en poster géant. On décide donc de s’adresser à lui plutôt qu’à l’office du tourisme pour avoir des infos sur le parc. 

Pour s’y rendre, il y a peu d’option. Le tour sur plusieurs jours à 120 € par personne et par jour tout compris……non merci. Prendre une excursion qui nous emmène à 7h du matin et nous ramène à 20h le soir en se tapant 5000 m de dénivelé dans la race en 3 heures et on fait tout dans la journée pour 30€ par personne…..non merci. Option 3 louer une voiture et être indépendants !!  I’m freeeeeeeeee !

Il connaît un loueur qui loue environ 30€ la journée. Parfait ! Il appelle pour nous réserver la voiture pour le lendemain, mauvaise nouvelle, elle ne veut nous louer qu’un  4X4 ! c’est plus cher , ça pollue plus et ça consomme plus.. Selon lui, ce n’est pas du tout nécessaire, mais après moultes tentatives de la convaincre, il abandonne, elle lâchera rien, soutien que les routes sont en trop mauvais état pour une voiture normale. Le prix est de 60€ par jour. NO WAY, F*** Y** !! 
En bon négociateur, il la laisse gamberger toute l’après-midi et fini par nous négocier la caisse pour 37€ la journée.. c’est déjà mieux, on signe pour le lendemain matin !


lundi 23 avril 2012

Chili - San Pedro de Atacama

Départ à 7h depuis Salta la Linda pour traverser les Andes (pic à 5000 m d'altitude) à bord de bus où on nous dit de ne pas trop manger, de ne pas trop boire, et que des masques à oxygène sont à disposition. Ça nous fait plutôt flipper présenté comme ça à vrai dire... mais on est les "intrépides voyageurs du bonheur" et on achète le billet car l'appel du Chili est plus fort, YES !

On passe une journée plutôt calme et on traverse de jolis paysages :

                                                               Le désert d'Atacama

                                            Un volcan et une lagune non identifiés

 Arrivée à la douane argentine-chili vers 17h et de nouveau un petit coup de pression : doit-on avouer que nous transportons de la sauce tomate et des pâtes ? Les mecs fouillent les sac avec des gants et te demandent l'air super grave "vous avez de la nourriture à déclarer ?" Limite, la drogue est plus facile à passer car ils se concentrent vraiment QUE sur les fruits et légumes !! Alors on a pris nos petits airs de chiens battus et faute avoué, à demi pardonnée, la bouffe est passée, car tout était fermé.

On tente de remonter dans le bus et le mec nous dit "non non terminus". KEWA ??? En plein milieu du désert  ?? Ils sont fous !! En fait, San Pedro de Atacama (SPA dans le milieu des baroudeurs) est à 20 minutes à pieds de la douane. Donc on est gentiment invités à récupérer nos sacs et à utiliser nos jambes.

San Pedro de Atacama est situé dans un petit oasis à 2438m d'altitude, dans la précordillère et surtout dans un des déserts les plus arides de la planête, le désert d’Atacama dont certaines parties n'ont jamais été arrosée par la pluie (NEVER EVER). La population est composée à vu d'oeil de 70 % de touristes et de 30 % de mineurs. Pour les reconnaître, rien de plus facile ! Les touristes sont habillés NORTH FACE et les mineurs sont tous bourrés à partir de 19h dans la rue. 

                                                              "La ville" de SPA

DONC, revenons à nos lamas. Nous nous retrouvons dans un petit hostal sympathique avec des hamacs et des petites tables dans un patio plus qu'agréable, invitant à la flânerie.  Beaucoup de français peuplent les lieux mais ils sont tous cool donc c'est chouette ! Petit bémol : la douche et les WC sont de l'autre côté de la cour, et étant près du désert, les températures varient de 35 en journée à -5 la nuit, il va falloir se retenir de faire pipi jusqu'au petit matin !!

Hostal Vilacoyo

JOUR 1 (by Marion)

 Nous louons des vélos pour la journée et décidons de pédaler jusqu'au ruine Quitor de Pukara. Arrivés sur place, nous décidons de ne pas les visiter. En fait, on part du principe que les ruines (cad des bouts de pierre entassés) sont absolument inintéressantes sans les explications d'un guide (ou alors il faut faire jouer notre imagination). Alors on lit les panneaux devant et on continue. On devait arriver à Catarpe (autre petit bled) mais environs 300 petits scouts chilien en rando de 3 jours s'amassent devant nous et au bout de 3 rivières à traverser avec le vélo à enlever puis remettre puis enlever les chaussures qui sont GORETEX mais quand même, on abandonne et on décide de continuer notre programme. 

A la guerre comme à la guerre

Petit arrêt sandwich nécessaire à l'hostal car nous partons pour... LA VALLE DE LA MORT  tatatata ! Lydie, n'ai pas peur, rien de dangereux, ce sont des dunes de sable ou des jeunes pratiquent le Sandboard (surf sur le sable). "De la mort" prend tout son sens pour nous quand on passe 3 heures avec le soleil au zenith à pousser notre vélo dans le sable, en côte avec même pas un litre d'eau...pas une plante, pas un coin d'ombre...mais on se sens vraiment en plein désert tout perdus au milieu de nulle part en mode touareg et c'est une belle expérience. 

                                                                Pas de bus...

                                          ... alors on pédale ! ça grimpe et ça fait les cuisses !

                                                              Le touareg Barberousse

Fin de la traversée de la vallée de la mort

Sortis vivants de la vallée, on décide de se la jouer plus soft pour la fin de la journée : direction la VALLE DE LA LUNE  20 km plus loin où paraît-il les couchers de soleil sont absolument merveilleux. On retrouve un couple de français de l'hostal mais au milieu de 100 touristes sur le qui vive avec leur caméras videos et leur appareil photo on se demande un peu si on se serait pas foutu de notre gueule. La vallée de la lune est un paysage lunaire (d'où son nom) très joli mais le coucher de soleil est juste banal... On prend quand même des photos, pour faire genre...

                                                           La vallée de la lune

                                                          Paysage lunaire (et futuriste)

    


                                  Le couché de soleil offre une luminosité rosée sur les volcans

Le retour à la ville se fera de nuit (lampe torche sur le front) avec par dessus un ciel étoilé des plus spectaculaire... 

Bilan de la journée : environs 45 kilomètres de vélo sur chemin de terre caillou en plein soleil, 15 de nuit et un corps réduit en bouilli...

JOUR 2 (by Xavier)

Pour se remettre des courbatures de la veille, on décide de tenter la baignade en lac salé (le sel est réputé pour être très bon pour la peau ;).
Les excursions (oui, cette fois on a pas le choix à moins d'être en voiture) partent de San Pedro à 16h et reviennent vers 20h. 

Le choix de l'agence pour l'excursion semble être assez primordial, apparemment l'augmentation peu contrôlée du tourisme dans la région a donné lieu à la création de nombreux tours opérateurs plus ou moins sérieux.. On ne compte plus les plaintes de gens ayant eu affaire à un chauffeur bourré (c'est bonne ambiance mais bon...) ou autre petit désagrément. 

Habiles que nous sommes on commence par aller à l'office du tourisme lire un peu le cahier des doléances pour repérer quelles sont les agences à éviter à tout prix. On tombe sur pas mal de bon commentaires pour l'agence Limit Extremo ! c'est parti mon kiki, banco on signe avec eux pour 8000 pesos (environ 12€) !

On prend le pack, La Laguna Cejar puis los Ojos del Salar. La laguna Cejar, est un lac très salé (environ 60% plus salé que la mer) dans lequel on flotte tel des petits morceaux de bois. Il existe 3 sites de ce type dans le monde, un en Afrique, la mer morte et la laguna Cejar. Le commandant Cousteau lui même a mené une expédition pour connaître la profondeur du lac, ce fut un échec cuisant, il y a tellement de sel que c'est impossible d'en atteindre le fond !
Eh ouais on va dans des lieux qui sont passés à la télé !

Los Ojos del Salar quand à eux, sont 2 petits lacs d'eau douce au milieu du désert, c'est un add-on à l'excursion pour donner un peu de piment !

Départ de l'agence 16h, on commence par attendre 2 chiliens pendant 15 minutes qui avaient oublié qu'ils avaient réservé pour ce jour.. Le guide pendant la route ne parle qu'à nous, du coup on a une visite un peu private ! En plus il est passionné d'astronomie donc on peut terminer notre formation commencée la veille en regardant le ciel pendant le retour en vélo.

Nous passons donc une bonne heure à flotter dans les eaux salées et fraîches du lac. C'est une sensation assez marrante, un peu comme si on avait des bouées partout sur la peau. Aucun de nous n'ayant coulé on a décidé de ne pas mettre un terme à notre régime empanadas !

                                                      Sans les mains  et sans les pieds !


                        
                                           Les deux françaises rencontrées à l'hostal

On termine avec 2 pots de sel sur la peau une fois que l'eau a séché, et on remonte en voiture direction los Ojos del Salar.
Quelques minutes plus tard, après une traversée du désert, on arrive au bord de 2 lacs creusés à environ 1m dans le sol (à croire que c'est pas naturel). L'eau ne fait pas très envie et les guides ne s'y étant jamais baigné ne savent pas nous dire sa température (mais fraîche).

                                                                El ojo del Salar

On voit alors un gars courir et sauter dedans sans un seul cri. Un "que de la gueule" plus tard et Marion prend son élan pour sauver l'honneur de la France (et se rincer du sel par la même occasion). C'est sans perdre une minute que le guide s'empresse de me chambrer.. Les rumeurs et réputations allant très vite dans la région, je me suis jeté à l'eau aussi sec ! (Et Marion aussi du coup, une fois de plus).

                                                                 Le grand saut !

Après ces petits instants baignade, un apéro nous est offert par la maison, du pisco (alcool local aromatisé au citron), puis retour à la maison pour préparer notre jour suivant ! Afin de varier les plaisirs culinaires, on s'achète une méga empanada (une calzone en quelque sorte), qui fera l'affaire pour 2.

 
La récompense : un bon petit pisco!

JOUR 3  (by Marion)

Pour terminer en beauté notre séjour à SPA, on a décidé d'aller voir les Geysers de Tatio. Ayant apprécié la sortie de la veille, on réserve avec la même agence (ne jamais changer une équipe qui gagne). C'est un autre guide complètement survolté et obsédé par les brésiliennes à gros boobs qui passe nous chercher devant la porte de l'hostal.

Départ 4h du matin (ça pique) pour arriver  sur place à 6h49, l'heure ou la terre commence à péter car ce site se visite à l’aube, quand l’eau bouillante souterraine chauffée par le magma se transforme en vapeur au contact de l’air froid.


En quelques mots, le site se situe  à 4 280 m d’altitude au pied des volcans Tatio et Linzor (5 680 m) et on peut y observer cet étrange phénomène composé de près de 80 geyseurs actifs. C'est le plus grand site de geysers de l'hémisphère sud, et le troisième mondial par sa taille.  L'éruption la plus haute atteint 6 mètres de haut !!!!

 

 
Rien de tel qu'un chauffage naturel

On arrive : - 10 degrés. On est congelés et fatigués,... Mais le spectacle est plus fort que la souffrance alors on se ballade parmi les prouts géants. Le guide prend les appareils de tout le monde dans ses poches et mélange toute les photos !! Mais il est rigolo, et très imaginatif pour la mise en scène ;)

 

 

Après 1h de déambulation, de WAOUHHH de WOOOOW de AHHHHH de PUTAIN JE SENS PLUS MES PIEDS, on prend un petit dej de champion (jambon, fromage, oeuf brouillés) et zou, dans la piscine d'eau thermale naturellement chauffée par le magma sous nos pieds.

 
Eau à 38°, parfait après le petit déjeuné :)

Le retour s'effectue en passant par un petit village (dont j'ai oublié le nom, oups, sorry). Il y a 1 rue, 1 église et 6 habitants. Mais il y a 8 lampadaires. On se demande si c'est pas un FAKE village et que les gens ne balancent pas 2 poules et 3 ânes au petit matin, pour le soir, vider les lieux quand les bus de touristes disparaissent... ça fait "typique" mais ça ne l'est pas vraiment... on se sent un peu pigeonné.



 
Petite pause photo sur le chemin du retour


Retour vers 15 heures au village et RAD (rien a déclarer) pour le reste de la journée passée à organiser la suite des aventures et le hamac.


Départ le soir même pour ARICA et ses plages !

bibis les chéris !