Donc, où en étions nous ? Ah oui, le bus qui sent
mauvais en route pour Ascension,Paraguay.
Nous passons donc la douane bolivienne vers 7 heures du mat’
(bye bye !!) et puis la douane d’entrée au Paraguay vers 10h00 (et entre
les deux à qui appartient le territoire ??). Autant vous dire que les douaniers paraguayens étaient chaud lapin de si bon
matin!!! On se serait cru dans un film de Quentin Tarantino. Nous n’avons pas
trouvé judicieux de nous faire remarquer en prenant des photos de la situation
donc voila un récit accompagné d’un croquis qui je l’espère relatera le plus
fidèlement possible cette curieuse expérience.
Sur la route... |
Alors, comme souvent lors d’un passage de frontière, ils
sortent nos sacs de la soute et les balancent par terre dans la poussière (ça
fait parti du premier jeu de l’intimidation qui nous fait comprendre que ce ne
sont pas des guignols).
Ensuite on doit se mettre en file face aux douaniers
eux aussi en file, et j’aime autant vous dire que c’est pas pour danser le
madison. Les mecs prennent leur air le plus suspicieux et nous fixent un
moment… ok… on commence à prier en silence pour que personne n’ai introduit de
drogues dans nos sacs pendant la nuit parce que sinon on dit quoi « c’est
pas à moi m’sieur » !
Puis ils sortent leur arme fatale (lethal weapon)
n°1 : le chien. Mais il s’avère que celui n’a pas vraiment envie de
travailler ce jour-là alors il se contente de regarder à droite à gauche et je
suis quasiment certaine qu’il simulait le reniflage de temps en temps pour
contenter son maître qui lui est à fond : il tape sur les sacs et fait des
gestes brusques pour stimuler le chien.
Première étape réussie avec succès.
Un douanier passe ensuite entre les rangs et demande les
papiers d’identité. Il ouvre nos passeports et sort le barratin habituel :
« marion ? » « oui, c’est mon nom »
« tomasini ?? » « oui, c’est encore mon nom »…bref…
Les douaniers demandent aux gens uns à un de porter son sac
jusqu’à leur file et de l’ouvrir. Ils se lancent dans un fouille aussi
minutieuse que ridicule tout en posant des questions pour tester le sang froid
du voyageur (polyvalents les mecs) « vous venez d’où ? vous êtes
mariés ? quelle est votre profession ? ». Enfin, il faut rentrer de nouveau toute les affaires dans
son sac car ils nous laissent un beau bordel et les replacer dans la soute.
Arrive le moment de tamponner le passeport : on nous
les prend et une dame à la voix très sévère nous appelle un à un. On doit
s’assoir en face d’elle et lui donner notre numéro de siège puis PAN !!!
Le visa d’entrée du Paraguay.
Welcome to Paraguay ! |
Voila, s’en suit un long voyage d’une dizaine d’heure avec
environs 10 contrôles de police qui monte dans le bus, vérifient les
passeports, ouvre la soute et demande à des gens au hasard de vider leur sac.
Yen a un avec une casquette qui se fait contrôler à chaque
fois, on sait pas pourquoi et le dernier contrôle est décisif : il doit
descendre du bus et rester au poste… fin du voyage pour lui.
Les chauffeurs gardent patience et ont l’air habitué car ils
ont une copie de la liste des passagers pour chaque poste et s’exécutent
immédiatement dans l’ouverture de soute, sortie des bagages, aller chercher les
gens appelés, rentrée des bagages etc…
Nous avec nos petites têtes blondes on passe au travers à
chaque fois mais c’est vraiment une perte de temps démesurée. Etrange pays dont
on ne verra malheureusement pas les bons côtés.
On arrive à la capitale, Asencion vers 16h30 et comme on est
des warriors, on prend direct un bus qui part pour ciudad del este (ville qui
craint à la frontière paraguay-brésil-argentine) avec un couple de danois qui
fait le même voyage que nous. Six heures plus tard, il nous faut prendre un taxi
de Ciudad del Este, douane de sortie du Paraguay à Fox de Iguazu entrée du Brésil puis
sortie immédiate du Brésil jusqu’à Puerto Iguazu entrée en Argentine.
Passage de 3 frontières
en 40 minutes, record battu !
De belles affiches comme on les aime ! |
A
Puerto Iguazu on entre dans la première residencia qu’on
trouve en sortant de la gare, il est 2 heures du mat, on est bien
entendu exténués et le lendemain c’est debout 7h pour aller visiter les
chutes
d’Iguazu, site clé de notre voyage !!!
Bonne nuit les petits...pom pom pom pom….
Je les trouve plutôt sympas les douaniers; tout le monde a fini à poil sauf vous !
RépondreSupprimerune histoire de complexes paraguayens, je t'expliquerai
SupprimerEnorme l'histoire de la douane :D
RépondreSupprimerPar contre, sur le dessin, il semblerait que tous les voyageurs, sauf vous et potentiellement le mec à casquette, soient des descendants d'insectes? Alors honnêtement, je comprends que les flics fouillent des mecs avec des antennes...
qui a fait le dessin ? si c'est Marion, tu n'as pas fait beaucoup de progrès depuis la maternelle !!!
RépondreSupprimervous êtes vraiment courageux !vous semblez cool sur les photos, mais quant à moi je préfère lire tout ça une fois que c'est passé !! je n'aurais pas aimé vous voir en direct !!!