mercredi 23 mai 2012

Puno – Islas Uros (Lac Titicaca)

Jour 1 - Puno

Après quelques 6 heures de bus douillet, nous voilà arrivés au plus près de la frontière bolivienne, à Puno. C’est la dernière grande ville péruvienne au bord du lac Titicaca avant la Bolivie. Pour info, le lac Titicaca est le lac navigable le plus haut du monde (3800 mètres).
La première impression que laisse Puno est celle d’une ville moche qui n’a en rien su exploiter sa position en bord de lac pour devenir une ville agréable.

Bagdad.. euh non, Puno
N’aimant pas les délits de faciès, nous décidons de pousser un peu plus loin notre découverte. On commence par se trouver un hôtel douillé car ça fait plusieurs jours qu’on dort dans le froid, ajoutons à ça les levés consécutifs à 5h du matin pour les visites, nous obtenons deux jeunes voyageurs totalement out of energy !
L’hotel Andean nous paraît pas mal, moquette, salle de bain propre, petits canards en serviette sur le lit, hall fermé avec cheminée etc etc. On signe pour une nuit !

 

Nous partons ensuite à la découverte de la ville et de renseignements pour les activités dans la région. On apprend rapidement qu’il y a un certain nombre d’endroits où il ne faut pas se rendre, ou alors en taxi.. le problème c’est que ce sont des « miradors » depuis lesquels on a un point de vue sur toute la ville (mais bon, comme la ville est moche…).
On pousse un peu notre découverte de Puno et nous nous rendons compte très rapidement que la première impression restera la dernière : Puno est une ville grise, qui donne le tournis, tous les bâtiments sont en brique rouge et pas terminés, les rues étroites avec de petits trottoirs et beaucoup de circulation… bref rien dans cette ville ne donne envie de s’attarder à part peut-être la plaza de Armas (mais vraiment en faisant un gros effort d’indulgence).

Le centre-"ville"
La cathédrale de la Plaza de Armas
On décide quand même de poursuivre notre visite jusqu’au lac Titicaca ayant l’espoir que cette partie de la ville sera plus sympa.. Echec cuisant, c’est pareil avec en prime les bords du lac super pollués et pleins de déchets…
Les rives du fameux lac Titicaca
Le soir tombe, on va se renseigner pour les horaires de sortie des bateaux qui vont à las Islas de Uros puis on rentre à l’hôtel.

Jour 2 – Islas de Uros

Les îles d’Uros sont des îles flottantes (mais qui ne se mangent pas) faites avec des roseaux légers, lesquels poussent en abondance sur le lac. Le sol des îles est composé de très nombreuses couches de ces roseaux car environ toutes les deux semaines, les habitants doivent rehausser le sol qui s’enfonce dans l’eau peu à peu et au fur et à mesure que les couches pourrissent.

Les îles ont été créées par le peuple Aymara qui est parti vivre sur le lac pour se protéger des attaques des Collas et des Incas (embrouilles de voisinage, ils avaient pas Julien Courbet à l’époque !!). Ils vivent sur de petites îles à 2 ou 3 familles et utilisent des embarcations faites en roseau pour passer d’une île à l’autre (c’est con quand les WC sont pas sur ton île).

La visite des îles est la principale attraction touristique de Puno, nous nous préparons donc à rejoindre un groupe de touristes comme on les aime... Les bateaux partent tout le temps, et font un « tour » pour revenir 3h plus tard. Pour ne pas créer de problèmes entre les habitants, il y a un système de rotation, chaque île reçoit des visiteurs au fur et à mesure de l’arrivée des bateaux.

Une petite virée sur le lac


Lorsqu’on arrive sur l’île on sent aussitôt le côté touristes = vache à lait. On descend sur une des îles, et on se croit un peu au zoo.. Les femmes qui ne foutent rien de la journée pendant que les hommes sont à la pêche, nous accueillent avec un petit chant local.

Les "habitantes" d'une des îles d'Uros
Ensuite elles nous expliquent un peu le fonctionnement des îles puis nous font une courte visite de leurs « maisons » et ensuite on passe à la caisse. Elles vendent toutes des choses artisanales que tu serais bien sympa d’acheter parce que « c’est mon seul revenu mon p’tit monsieur ! Et j’ai deux filles à nourrir, elles sont mignonnes, tiens, on va les faire chanter dans 12 langues différentes pour que tu leurs donne un peu d’argent à elles aussi. »

                                                         Vous reconnaissez la chanson ?

Ensuite, on prend un petit bateau en roseau (payant lui aussi, on ne nous laisse pas vraiment le choix) pour passer sur l’île en face plus grande avec des restaurants et d’autres magasins. On ne sera pas les touristes idéaux, refusant de manger sur place.

Notre Taxi en arrière plan !
 

La visite des îles est malgré tout quelque chose d’intéressant, de surprenant (la façon dont ils vivent) et d’original. C’est quelque chose à voir si on est dans la zone mais il faut bien se préparer à jouer le parfait touriste (si possible acheter un chapeau « I love Puno » avant le départ du bateau).

Après ces quelques heures mains forcées, le bateau nous ramène à Puno.
C’est à cet instant  bien précis qu’on décide de partir dès le lendemain matin pour la Bolivie, vers Copacabana, également au bord du lac Titicaca !

10 commentaires:

  1. Classe le taxi!

    Vu le dernier poste et celui-ci, la pauvreté semble se faire plus ressentir dans cette région, right ?

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    1. ET les alouettes vous les avez vue HIHIHIHIH
      Bisous tata

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    2. Right, Camillou, plus de mendiants dans la rue, plus de gens qui trament toute la journée dans les champs.. ça fait mal au coeur.

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    3. Tataaa tu as trouvé la chanson !! Trop fort !

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  2. Ils vous préviennent en chanson qu'ils vont vous plumer ! c'est plutôt de bonne guerre et honnête de leur part!!!
    c.lydie

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    1. Belle analyse, on avait pas vu ça comme ça mais effectivement, ils font ça dans les règles..

      bisous !!!

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  3. il faut bien , que de temps en temps , vous vous comportiez comme des touristes !!!
    bisous

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    1. ouai mais la c'est plus "pigeon" que "touriste" ! et les pigeons ça pue et c'est plein de maladie...

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  4. Styyylééee les canards en serviette! Il parait qu'au Hilton ils font la même chose pour ne pas perdre tous leurs clients. C'est LE nouveau must dans le monde de l'hotellerie de luxe.

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    1. Et encore t'as rien vu, le lendemain on a eu les serviettes en forme d'éléphants !!

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