Après quelques 6 heures de bus douillet, nous voilà arrivés
au plus près de la frontière bolivienne, à Puno. C’est la dernière grande ville
péruvienne au bord du lac Titicaca avant la Bolivie. Pour info, le lac Titicaca
est le lac navigable le plus haut du monde (3800 mètres).
La première impression que laisse Puno est celle d’une ville
moche qui n’a en rien su exploiter sa position en bord de lac pour devenir une
ville agréable.
Bagdad.. euh non, Puno |
L’hotel Andean nous paraît pas mal, moquette, salle de bain
propre, petits canards en serviette sur le lit, hall fermé avec cheminée etc
etc. On signe pour une nuit !
Nous partons ensuite à la découverte de la ville et de renseignements pour les activités dans la région. On apprend rapidement qu’il y a un certain nombre d’endroits où il ne faut pas se rendre, ou alors en taxi.. le problème c’est que ce sont des « miradors » depuis lesquels on a un point de vue sur toute la ville (mais bon, comme la ville est moche…).
On pousse un peu notre découverte de Puno et nous nous rendons compte très rapidement que la première impression restera la dernière : Puno est une ville grise, qui donne le tournis, tous les bâtiments sont en brique rouge et pas terminés, les rues étroites avec de petits trottoirs et beaucoup de circulation… bref rien dans cette ville ne donne envie de s’attarder à part peut-être la plaza de Armas (mais vraiment en faisant un gros effort d’indulgence).
Le centre-"ville" |
La cathédrale de la Plaza de Armas |
On décide quand même de poursuivre notre visite jusqu’au lac
Titicaca ayant l’espoir que cette partie de la ville sera plus sympa.. Echec
cuisant, c’est pareil avec en prime les bords du lac super pollués et pleins de
déchets…
Les rives du fameux lac Titicaca |
Le soir tombe, on va se renseigner pour les horaires de
sortie des bateaux qui vont à las Islas de Uros puis on rentre à l’hôtel.
Jour 2 – Islas de Uros
Les îles d’Uros sont des îles flottantes (mais qui ne se mangent pas) faites avec des roseaux légers, lesquels poussent en abondance sur le lac. Le sol des îles est composé de très nombreuses couches de ces roseaux car environ toutes les deux semaines, les habitants doivent rehausser le sol qui s’enfonce dans l’eau peu à peu et au fur et à mesure que les couches pourrissent.
Les îles ont été créées par le peuple Aymara qui est parti vivre sur le lac pour se protéger des attaques des Collas et des Incas (embrouilles de voisinage, ils avaient pas Julien Courbet à l’époque !!). Ils vivent sur de petites îles à 2 ou 3 familles et utilisent des embarcations faites en roseau pour passer d’une île à l’autre (c’est con quand les WC sont pas sur ton île).
La visite des îles est la principale attraction touristique de Puno, nous nous préparons donc à rejoindre un groupe de touristes comme on les aime... Les bateaux partent tout le temps, et font un « tour » pour revenir 3h plus tard. Pour ne pas créer de problèmes entre les habitants, il y a un système de rotation, chaque île reçoit des visiteurs au fur et à mesure de l’arrivée des bateaux.
Une petite virée sur le lac |
Lorsqu’on arrive sur l’île on sent aussitôt le côté
touristes = vache à lait. On descend sur une des îles, et on se croit un peu au
zoo.. Les femmes qui ne foutent rien de la journée pendant que les hommes sont
à la pêche, nous accueillent avec un petit chant local.
Les "habitantes" d'une des îles d'Uros |
Vous reconnaissez la chanson ?
Ensuite, on prend un petit bateau en roseau (payant lui aussi, on ne nous laisse pas vraiment le choix) pour passer sur l’île en face plus grande avec des restaurants et d’autres magasins. On ne sera pas les touristes idéaux, refusant de manger sur place.
Ensuite, on prend un petit bateau en roseau (payant lui aussi, on ne nous laisse pas vraiment le choix) pour passer sur l’île en face plus grande avec des restaurants et d’autres magasins. On ne sera pas les touristes idéaux, refusant de manger sur place.
Notre Taxi en arrière plan ! |
La visite des îles est malgré tout quelque chose
d’intéressant, de surprenant (la façon dont ils vivent) et d’original. C’est
quelque chose à voir si on est dans la zone mais il faut bien se préparer à
jouer le parfait touriste (si possible acheter un chapeau « I love
Puno » avant le départ du bateau).
Après ces quelques heures mains forcées, le bateau nous ramène à Puno.
C’est à cet instant bien précis qu’on décide de partir dès le lendemain matin pour la Bolivie, vers Copacabana, également au bord du lac Titicaca !
Classe le taxi!
RépondreSupprimerVu le dernier poste et celui-ci, la pauvreté semble se faire plus ressentir dans cette région, right ?
ET les alouettes vous les avez vue HIHIHIHIH
SupprimerBisous tata
Right, Camillou, plus de mendiants dans la rue, plus de gens qui trament toute la journée dans les champs.. ça fait mal au coeur.
SupprimerTataaa tu as trouvé la chanson !! Trop fort !
SupprimerIls vous préviennent en chanson qu'ils vont vous plumer ! c'est plutôt de bonne guerre et honnête de leur part!!!
RépondreSupprimerc.lydie
Belle analyse, on avait pas vu ça comme ça mais effectivement, ils font ça dans les règles..
Supprimerbisous !!!
il faut bien , que de temps en temps , vous vous comportiez comme des touristes !!!
RépondreSupprimerbisous
ouai mais la c'est plus "pigeon" que "touriste" ! et les pigeons ça pue et c'est plein de maladie...
SupprimerStyyylééee les canards en serviette! Il parait qu'au Hilton ils font la même chose pour ne pas perdre tous leurs clients. C'est LE nouveau must dans le monde de l'hotellerie de luxe.
RépondreSupprimerEt encore t'as rien vu, le lendemain on a eu les serviettes en forme d'éléphants !!
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